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  • Photo du rédacteurErland

Tout le monde sur... le pont


Lundi 30 avril 2018, 3h30. Le réveil est moins difficile quand on fait le “pont” du 1er mai.

Aujourd'hui, rendez-vous est pris avec Frédéric et Bruno pour admirer le lever du jour sur le Piton des Neiges (mais pas que), depuis la Mare à Martin. Si ce n'est pas une première pour moi, Frédéric (tee-shirt jaune ci-dessous) va s'en prendre plein les yeux. C'est sûr. Et comme il débute en photographie, “maître” Bruno (en bleu) sera précieux avec ses 30 ans de métier.



5h45 précises, comme prévu, Fred me récupère chez moi. Direction l'Est, en espérant du beau temps...

Dès Sainte-Suzanne, il commence à pleuvoir. Comme pour conjurer le sort, Frédéric me soutient mordicus que cela va se dégager.

Mais il “farine” toujours lorsque nous retrouvons Bruno au pont de la Rivière du Mât.

Qu'à cela ne tienne : direction Grand Îlet. Il fait encore nuit, la route est sans encombre. Au passage du Voile de la Mariée, le jour se lève. La cascade semble avoir un débit supérieur à l'accoutumée. Certainement des suites du passage de la tempête tropicale Fakir. “On verra au retour” disons-nous en chœur. Le temps nous est compté. Le lever du soleil ne nous attendra pas. Et ce sont bien les premiers rayons de l'étoile solaire, sur le sommet du “Piton”, qui sont à vivre !



Sauf que...

La petite pluie “y farine” toujours comme on dit en réunionnais. Mais nous savons bien, autochtones que nous sommes, que cela peut être trompeur. La Réunion et ses microclimats, prouvent chaque jour que, passée une certaine heure, cela peut totalement se découvrir.


Une nouvelle exclusivité


Dans la continuité de la vidéo de Célia Boudot au Maïdo, place aujourd'hui à Pat Burter et son piano sur la Mare à Martin.

Oui, j'ai bien dit SUR la mare.

La réalisation est toujours d'Alexandre Boutié en compagnie de toute son équipe. Si ce dernier n'est plus à présenter, je découvre Pat Burter qui marque cette journée. Son courage, son culot, son interprétation, me démontrent aujourd'hui encore que la musique est un cri. Un doux cri. Venu de l'intérieur de ce virtuose, il m'a empli d'une plénitude indéfinie.

Malheureusement, et j'en suis certain, cela ne se renouvellera pas en ce lieu. Maigre consolation, en regardant mes images je pourrai toujours me dire : c'est un beau moment, c'est une belle histoire.




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