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  • Photo du rédacteurErland

Qu'est ce que j'vous... cerf ?


Milieu d'une journée de ce mois juillet, le téléphone du bureau sonne. Une collègue appelle non pas pour le travail, mais au sujet de ma passion, la photo. Et quelle surprise de l'entendre me confirmer un shooting privé de cervidés ! Oui, il y en a à l'île de La Réunion. Arrivé de Java depuis le XVIIIe siècle, le Rusa timorensis n'est plus visible qu'en lieux intimistes.

C'est dire si l'occasion est exceptionnelle !

Aussitôt confirmé, aussitôt relayé puisque Bernard, mon “guide” accepte que je sois accompagné ! Comment, alors, ne pas partager cette occasion unique avec mes amis.

Allo Dominique ? ... Allo Bruno ? ... Inutile de retranscrire nos conversations. Et surtout il m'est impossible de reporter ici l'expression de surprise de chacun. Oui, les gros mots sont impolis, même pour exprimer de la joie.


Le soleil n'est pas encore levé lorsque nous nous retrouvons au point de rendez-vous. C'est qu'il nous faut montrer patte blanche pour accéder à ce site privé. Et pour cela, notre seul laisser-passer est Bernard R. Qu'il trouve ici, une nouvelle fois, notre reconnaissance amicale pour ce moment de grâce !

Mes amis se joignent à moi pour remercier également Dominique R-D. Sans le coup de fil de cette collègue, nous n'aurions vécu cet épisode de plénitude en forêt, entourés de cervidés.

Une parenthèse de vie qui commence par un lever du jour aux couleurs chaudes de l'Est, avec vue sur mer et montagnes à 360°. Rien que pour cela, ce réveil très matinal est déjà récompensé. Et la matinée ne fait que commencer.



Sun on a biche


Le beau temps est de la partie. Le soleil brille sur nos biches à notre arrivée. L'enclos est occupé par les faons et leurs mères. Les mâles partent déjà en sous-bois.

Bernard m'explique que les cerfs rejoignent la forêt tôt, avant que les mouches ne viennent les gêner. Les biches et leurs progénitures ne tardent pas à les suivre. Nous aussi.

Après quelques explications de notre hôte, nous empruntons ces sentiers forestiers, impatiemment.



Biche, oh ma biche

De Franck Alamo à Louis de Funès, du poème d'Alfred de Vigny (“Le cor”) à “La Javanaise” de Gainsbourg, les auteurs, acteurs et autres artistes embaument le petit matin. Loin d'être un troubadour, mes images ne sont accompagnées que de la musique de mon Reflex. Mais comme cela ne semble pas effrayer mon public à pelage brun-roussâtre, je “clic-clic-clic” à tue-tête.

Tiens, justement, leurs têtes. Ou juste au-dessus.

Les bois de certains cerfs semblent abîmés, déchirés. Après quelques recherches sur la “toile”, j'apprends qu'il s'agit de la pousse normale de ces cors. Ceux-ci tombent et repoussent chaque année. En croissance, ils sont recouverts d'une peau duveteuse à l'aspect de velours. Et ce tissu se dessèche et tombe, une fois la croissance osseuse achevée en période de rut. D'où cette impression première de meurtrissures.

Mais là n'est pas le sujet. Je ne suis ni vétérinaire, ni animalier, ni éleveur. Juste un montreur d'images.

Il est donc temps de retrouver la harde, que voici au détour du sentier. Mâles d'un coté, en hauteur, sur la colline, pour surveiller. En contre-bas, sur le sentier, femelles et progénitures paissent en paix.



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